THÉÂTRE : ONEGUINE, Du ma.14 au je. 16 nov

D’après Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine
Traduction : André Markowicz
Mise en scène : Jean Bellorini
Interprétation : Clément Durand, Gérôme Ferchaud, Antoine Raffalli, Matthieu Tune, Mélodie-Amy Wallet
© Pascal Victo

Dans un dispositif intimiste et original imaginé par Jean Bellorini, on savoure ce long poème de Pouchkine racontant les errances de son héros  « impatient de vivre et pressé de sentir ».

Eugène Onéguine est un pur produit de la jeunesse dorée de Saint-Pétersbourg, exilé à la campagne où il dépense sans compter et s’enivre de belles paroles et de sombres pensées. Il commet alors l’irréparable en séduisant la promise de son meilleur ami. Le drame est inévitable. Il déploie ses ailes noires, funestes, sur le sort de notre nonchalant dandy. Dans un dispositif bifrontal, Jean Bellorini nous donne à entendre ce magnifique roman en vers d’Alexandre Pouchkine par le biais de casques. Les voix des cinq comédiens en scène enveloppent les spectateurs, formant chœurs et chuchotements. Comme dans une veillée poétique, les tableaux s’entrelacent, vifs et concis. La neige, le vent d’été, les bals, la campagne, Moscou… Le plateau réveille des silhouettes de papier, à la simple lueur des bougies. L’âme slave du héros romantique hante le plateau et convie à une belle rêverie mélancolique, à la fois intime et collective.

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